Palmarès 2025 – Prix Harald et Doris Weber
Lors de la cérémonie du Palmarès 2025, Kim Langenberger, élève de violoncelle dans la classe de Martin Reetz, a reçu le Prix Harald et Doris Weber, qui récompense son parcours artistique remarquable au sein du Conservatoire de Lausanne.
Un prix qu’elle accueille avec émotion : « Je suis très touchée de recevoir ce prix, car il représente pour moi une reconnaissance du travail que je m'astreins à fournir quotidiennement. C’est aussi la preuve que cet engagement artistique porte ses fruits, ce qui est extrêmement gratifiant, surtout dans la musique où les progrès sont parfois si lents qu’ils ne se remarquent pas ! »
Elle rejoint le Conservatoire de Lausanne en 2020, dans la classe de violoncelle d’Emmanuelle Goffart, et suit parallèlement les cours de solfège de Thierry Besançon. Elle intègre rapidement la filière Pré-HEM, qu’elle décrit comme un tournant décisif :
« Cette formation m’a donné les moyens de m’investir plus intensément dans la musique et de faire de magnifiques rencontres, musicales comme humaines. »
Elle y suit son parcours avec Angelo Lombardo (solfège), Christine Berti (harmonie), Jean-Christophe Monnier (analyse musicale), et découvre aussi les enseignements de la filière professionnelle, comme l’histoire de la musique avec Arnaud Chevally ou la méthode Feldenkrais avec Fiona Battersby. En violoncelle, elle poursuit son apprentissage avec Martin Reetz, après avoir bénéficié de l’enseignement de Patrick Demenga.
Son évolution artistique se révèle peu à peu comme une évidence : « Ce parcours représente une immense découverte. Je n’aurais jamais imaginé aller aussi loin. Cette aventure m’a permis de percer quelques mystères de l’art, et de voir se déployer en moi cette nécessité et cette envie irrépressible de jouer du violoncelle, qui était encore naissante à mon arrivée. »
Entre rires et moments d’intense émotion, Kim Langenberger garde de son passage au Conservatoire des souvenirs vivants et sincères :
« Il y a eu les fous rires des week-ends Pré-HEM , les versions déjantées de Mon beau sapin ou encore le regard désespéré de M. Besançon devant ma toute première lecture rythmique… »
Elle se souvient aussi d’une lecture à vue rendue rocambolesque par une partition… retournée à l’envers, avant que son enseignante n’en découvre la cause.
Mais ce sont avant tout les instants de grâce musicale qui l’ont marquée :
« Toutes ces fois où la musique m’a emportée, où j’ai eu l’impression de rejoindre pour quelques instants des sphères transcendantes… Ces instants où la musique va au-delà des mots. »
Aujourd’hui, Kim s’apprête à débuter une formation dans le domaine de la santé, avec l’objectif de devenir sage-femme : « Comme je ne pourrais pas vraiment vivre sans musique, le violoncelle va naturellement garder une place capitale dans mon quotidien. »
Bien qu’elle n’ait pas été admise au certificat supérieur, elle souhaite poursuivre sa pratique, avec de nouveaux projets d’orchestre et de musique de chambre déjà en vue.
Bravo à Kim Langenberger pour cette reconnaissance méritée et pour la sensibilité qu’elle a su déployer tout au long de son parcours.